Décidément, au ministère de l'hydraulique rien n'a changé malgré l'évaluation de la honte. Suite à l'éclatement du scandale, les responsables persistent et signent.
La sous-commission d'évaluation du ministère de l'hydraulique et de l'assainissement a fait une troisième évaluation qui est plus honteuse que la précédente. Elle a décidé de faire une liste restreinte de 10 bureaux au lieu de 6 que voici :
Le FADES a demandé de retirer de la liste restreinte les bureaux qui ont beaucoup de marchés avec le Ministère de l'hydraulique. Ce qui a écarté CIRA/SGIE et ESABR qui monopolisent tous les marchés d'études et de contrôle depuis une dizaine d'années (nous aurons l'occasion d'y revenir). Vous noterez que CIRA/SGIE et ESABR n'ont pas été exclus pour fausses références présentées. En réalité, le FADES a décidé d'écarter les deux groupements afin de corriger le tir et étouffer le scandale de l'intervention de Ali Belhadj pour les imposer. La liste restreinte après intervention du FADES est donc la suivante :
La commission sectorielle du Ministère de l'hydraulique a envoyé le dossier à la commission de contrôle des marchés publics pour validation. Cette dernière a ordonné la réintégration des deux groupements exclus par le FADES, CIRA/SGIE et ESABR/TPF, comme le montre le procès-verbal suivant :
Donc finalement, nous nous retrouvons avec une liste restreinte de 10 groupements de bureaux. Nous allons analyser cette nouvelle évaluation et ses conséquences.
1- Le premier constat est que les 4 bureaux (MCG, SGIE, CIRA et ESABR) ont été gardés dans la liste restreinte. Les fausses références ont été validées et ça montre que le problème n'a pas encore été réglé au ministère et ceci malgré le limogeage la semaine dernière du coordinateur du projet de l'AEP de Nouadhibou.
2- Dans l'évaluation du groupement ESABR/TPF, les fausses références ont bien été validées : Legrane, N'Diago, Monguel. Hallucinant !
3- Dans l'évaluation du groupement CIRA/TPF, l'AEP de Bamako qui rapporte 20 points a été validé alors qu'il n'est pas conforme aux exigences.
5- Comment garder le groupement SCET TUNISIE/ MCG dans la liste restreinte alors qu'il a menti sur ses références ? La commission a dit qu'elle s'est trompée et lui a enlevé 25 points pour la contrôle des travaux l'AEP de Kiffa et Guerrou. La note du groupement est passée de 80 à 55. Vous savez pourquoi ? MCG est le chouchou du président de la commission d'évaluation du ministère de l'hydraulique Mustapha SID'AHMED et il l'a logiquement protégé. Malgré tout cela, MCG continue à mentir et la commission d'évaluation à valider. Ils ont encore 20 points sur la référence du contrôle de l'AEP de Dhar en 2018 avec :
- Pose de plus de 50 km de conduites linéaire en fonte ou en béton précontraint de diamètre supérieur à 500 mm.
L'AEP existe et a été contrôlé par MCG mais il n'a pas la caractéristique si-mentionnée. MCG peut faire l'économie du droit de réponse, on sait à l'avance qu'ils sont blancs comme neige et que c'est la sous-commission d'évaluation qui s'était trompée une fois de plus.
6- Le bureau algérien AGC a été éliminé parce qu'il a fourni une fausse référence à Djibouti selon la sous-commission d'évaluation. En réalité, le bureau AGC a été éliminé car il n'a pas payé, c'est la seule explication. Sinon comment comprendre que AGC soit éliminé pour une fausse référence à l'étranger et pas ESABR, CIRA, MCG et SGIE qui ont menti sur des références mauritaniennes. Ceci prouve ce que je vous disais : Les 4 bureaux sont des machines à corruption.
7- La sous-commission d'évaluation s'est basée sur l'article 25 du code des marchés publics pour éliminé AGC : "L'inexactitude des mentions obérant les capacités techniques, financières et administratives demandées dans le dossier d'appel d'offres ou leur fausseté est sanctionnée par le rejet de l'offre ou ultérieurement la résiliation du marché, sans mise en demeure préalable et aux frais et risques du déclarant, sans préjudice des autres sanctions susceptibles d'être prises en vertu de la présente loi et de la réglementation en vigueur". Pourquoi ça ne s'applique pas à MCG, ESABR, CIRA et SGIE ?
8- Le lobby tunisien du FADES a maintenu ses bureaux favoris et pire que ça. Il a incorporé trois bureaux tunisiens qui font partie du même groupe : SONEDE, SCET TUNISIE et STUDI. Ce qui est contraire à la loi mauritanienne car faussant totalement la concurrence. Vous pouvez vérifier cette information sur le site de SONEDE à l'adresse suivante : https://www.sonede-inter.com/qui-sommes-nous/
A noter que le bureau marocain NOVEC a été exclu pour la même raison. Ceci démontre la force du lobby tunisien au FADES.
9- Sur la liste restreinte définitive, le lobby tunisien du FADES a imposé 4 groupements sur 10 de nationalité tunisienne. Ceci est contraire aux usages car faussant la concurrence. Surtout quand on sait que 3 parmi les 4 font partie du même groupe.
10- Comment la commission de contrôle des marchés publics de Ould Jeilani a laissé passer une fois de plus cette évaluation sans vérifier toutes les références des bureaux ?? incompétence ou corruption ? Les deux !
11- Le seuil de qualification habituel est de 70 sur 100. Sur les 10 bureaux de la liste restreinte, 4 groupements seulement ont dépassé ce seuil. Parmi les 4, on trouve le falsificateur notoire ESABER avec ces fausses références locales, le bureau tunisien STUDI qui doit être disqualifié au même titre que SCET-TUNISIE et SONEDE INTERNATIONAL car filiales du même groupe. Les deux bureaux restants ont présenté des attestations de bonne exécution scannées comme tous les autres concurrents. Ni le bailleur ni la coordination du projet ou la sous-commission d'évaluation n'ont demandé une vérification de ces attestations. ça n'augure rien de bon pour le contrôle des travaux et met le projet en danger.
12- En général, la liste restreinte en Mauritanie comprend 6 au maximum. Décider de mettre 10 veut dire que nous ne voulons pas exclure des bureaux qui ont déjà payé. On garde les meilleurs notes, on ajoute les chouchous du FADES, ceux de la sous-commission d'évaluation du Ministère et ceux de Ould Jeilani, et l'évaluation passera comme une lettre à la poste.
Le président de la république et le premier ministre ne cessent de répéter que l'incompétence et la corruption de l'administration sont un frein au développement. Nous lançons un appel au Président pour agir dans ce cas avéré de corruption et d'incompétence. Le projet est important et agir aujourd'hui enverra un signal à tous les fonctionnaires de votre volonté de préserver l'intérêt public. Si vous attendez la fin du projet et un contrôle de l'IGE, il sera trop tard. Voici les principaux responsables de cette mascarade.
Commission d'évaluation du Ministère de l'hydraulique et de l'assainissement : Elle reste l'épicentre de la corruption au niveau du ministère et à sa tête son président Mustapha Sid'Ahmed. Elle doit être dissoute au risque que l'évaluation de tous les projets de l'hydraulique reviendront à celui qui corrompt le plus. En plus d'être corrompue jusqu'à l'os, elle est d'une incompétence inégalée. Comment une commission a besoin de 3 évaluations, et ce n'est pas fini, afin d'évaluer une manifestation d'intérêt de bureaux ?
Lobby tunisien au FADES : Comme nous venons de le voir, le lobby tunisien continue à sévir à partir du FADES au dépend de la qualité de nos projets d'infrastructure et de nos réglementations. Il est anormal que ce lobby agisse en toute impunité pour saboter nos projets au profit d'entreprises tunisiennes et leurs complices mauritaniens et faisant fi de nos réglementations et de l'intérêt du peuple mauritanien. Il faut protester au plus haut niveau du FADES pour neutraliser ce lobby de fonctionnaires techniques.
Commission nationale de contrôle des marchés publics : Nous n'avons plus besoin de preuves supplémentaires pour savoir que Ould Jeilani est un corrompu. Mais ce dossier montre qu'il est aussi incompétent. M. Le Président, il faut démettre Ould Jeilani de ses fonctions. C'est urgent pour l'intérêt général !!
Bureaux faussaires et corrupteurs CIRA, MCG, SGIE et ESABR : Nous avons ici les 4 bureaux qui font le plus de dégâts en Mauritanie. La loi prévoit qu'un bureau qui falsifie des références soit suspendu de toute participation à un marché public. Malgré les faits de falsification avérés, aucune administration n'a saisi officiellement l'autorité de Régulation de Marchés Publics pour exclure ces bureaux des marchés publics. Il est urgent de les neutraliser. Le fait qu'ils n'aient pas été inquiétés suite à cette affaire démontre la force de leurs réseaux de corruption au sein de l'administration.
Enfin nous publions la liste des notes de tous les candidats.
لا حول ولا قوة إلا بالله.
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